Informations sur le personnage
Nom : Thondragon
Prénom : Mordecaï
Âge : Adulte
Origine : Comté-De-l'Or
Race : Humain
Famille : -Mère : Fera Tildon ( Décédée )
-Père : Grant Thondragon
-Fratrie : Inconnue
Une personne ordinaire vous croise à Hurlevent. Quelle impression Mordecaï lui fait ?Avec des origines aussi modestes Mordecaï arrive très bien a se fondre dans la foule, notamment a Hurlevent. Mais, les personnes attentives distingueront certainement ses yeux bleus clairs et ses cheveux d'un blanc très pur le prenant bien souvent, a tord, pour un chevalier de la mort. Seulement son teint de peau très vif le distingue de ces créatures...Les plus méfiants ne l'approcheront donc pas de trop prés.
A quel poste souhaite-t-il être affecté ? Pourquoi celui-ci ? Pourquoi le lui confierait-on ?Le poste de Plume semble être le plus adapté pour lui : ancien scribe et adepte des textes sacrés il sait se montrer patient. Pour le moment il ne souhaite pas endosser de responsabilités, il est bien plus a l'aise avec le papier, l'encre et la plume qu'avec des personnes de chair et d'os.
Quelle est son histoire ?Thondragon... Drôle de nom pour un simplet comme Mordecaï. Fruit de l'union illégitime entre un soldat d'Hurlevent et une fille des rues nommée Fera Tildon, quelque peu reconnue dans leComté-de-l'Or, ce bâtard avait néanmoins reçu le cadeau de la vie et comptait bien en profiter. En effet, même si sa mère était loin d’être l'une des femmes les plus respectables de la région, elle avait le cœur bon, et était donc incapable d'abandonner son propre sang a une pénible vie d'enfant des rues ; mais elle était tout aussi bien incapable de s'occuper de ce nouveau-né toute seule.
La décision qu'elle prit cette nuit la fut probablement la plus difficile mais aussi la plus sage qu'elle eut prise de toute sa vie : elle enveloppa son nourrisson dans une couverture médiocre, se vêtit d'un voile afin de couvrir son visage, attrapa la maigre bourse d'or qui traînait sur son chevet ainsi que de quoi écrire avant de décamper, son bébé entre ses bras, en direction de l'Abbaye du Comté-du-Nord.
Une fois a destination, elle déposa le petit Mordecaï accompagné d'une note qu'elle avait griffonné sur le chemin au pied de la grande porte et frappa trois grands coups qui résonnèrent dans toute l'abbaye. Un clerc, réveillé en sursaut par ce qui ressemblaità de véritables coups de tonnerre, se précipita à l’entrée afin de savoir d'où provenait ce boucan. Un bruit de course et une silhouette qui à peine aperçue avait déjà disparue, ainsi qu'un bébé, enveloppé dans un tissu bien modeste, et un parchemin sur lequel on pouvait lire :
L'Abbaye du Comté-du-Nord avait pris Mordecai sous son aile et c'est ses clercs qui se chargèrent de son éducation. Si un bon nombre de questions concernant ses origines trottaient dans la tête du jeune enfant, les clercs de l'Abbaye ne pouvaient que lui apprendre les initiales qui figuraient sur le parchemin lorsqu'ils l'ont découvert. Toutefois, son nom, Thondragon, lui évoquait le nom d'un noble combattant de l'Alliance et il n’était pas rare de le surprendre en train de se rêver Chevalier d'Hurlevent mettant en déroute la Horde aux commandes d'un bataillon d'hommes prêts à mourir pour l'honneur de leur patrie.
Ses rêves d'enfants prirent fin lorsqu'il entama son adolescence, enfin capable de prendre du recul il savait ce que tout le monde murmurait tout bas : Mordecai Thondragon, fruit d'un adultère, fils indésiré, rejeton illégitime. Mais qu'importent les rumeurs et les langues assassines, pour lui, sa famille se résumait à l'Abbaye et sa propre Foi. Une Foi dans laquelle il puisait toutes ses ressources, car ne supportant aucunement l'injustice et les actes immoraux il lui arrivait très souvent de prendre part à des conflits afin d'y rétablir sa justice divine. Même si la plupart du temps cela consitait à rattraper l'auteur d'un larcin, certaines échauffourées le faisaient rentrer à l'Abbaye couvert de sang.
À l'aube de son 20e printemps, alors qu'il était devenu un clerc du Comte-du-Nord et scribe de l'Abbaye, une dame dans sa quarantaine l'approcha, lancinante et à la peau très pâle, ce qu'elle lui révéla le plongeant dans une colère noire : cette sorcière prétendait être sa mère ! Il ne permettra pas que l'on se moque de lui ainsi ! Alors qu'il s’apprêtait à gifler de rage cette femme et la congédier hors de l'Abbaye quelque chose l'en empêcha, un rayon de soleil traversa l'un des carreaux de l'Abbaye afin de dévoiler le visage de la dame apeurée : des yeux d'un bleu très clair, comme les siens, des cheveux d'un blanc brillant, comme les siens et des pommettes rebondies... Comme les siennes. Mordecai s’arrêta net, toute sa rage venait de disparaître en un battement et choc fut si soudain qu'il s’écroula sur ses genoux et porta ses mains à son visage afin de contenir ses larmes, en vain.
Fera Tildon, celle qu'il pouvait des à présent considérer comme sa mère, habitait non loin de Comte-de-l'Or dans une ferme où elle y louait une chambre, en plus d'y travailler en tant que femme de ménage pour subvenir à ses besoins. Mordecai allait lui rendre visite au moins 2 fois par jour, il voulait probablement rattraper le temps perdu, mais aussi profiter de celui qui lui restait avec sa mère car comme il l'avait remarqué, Fera semblait être rongée par un mal insidieux. Lorsqu'il abordait la question de son père, sa mère avait tendance à l’esquiver : elle n’était pas fière de son passé et ne voulait pas risquer de perdre son fils à nouveau. Plus Fera était affaiblie par la maladie, plus les visites de Mordecai se faisaient fréquentes et c'est 5 ans plus tard, lors d'une nuit d'automne, qu'elle quitta ce monde et cela malgré toutes les prières de son fils. Toutefois, avant son dernier souffle ils abordèrent une dernière fois le sujet du père et contrairement à d'habitude cette fois-ci c'est Fera qui initia la conversation, elle lui indiqua un meuble de la chambre et lui demanda d'une voix à peine audible de chercher en dessous de celui-ci un paquet d’enveloppes afin de les lui ramener, Mordecai s’exécuta, les larmes aux yeux sachant que la fin était proche. Fera lui adressa un sourire, lui expliqua que ce sont les seules restantes et lui fit signe d'ouvrir la première du paquet, Mordecai défit alors le sceau de cire de la première enveloppe et sortit la lettre afin de la lire. À peine avait-il commencé sa lecture que sa mère lui demanda péniblement : "A haute voix s'il te plaît". Il reprit donc du début, et a haute voix cette fois, plus sa lecture avançait, plus il peinait à croire ce qu'il lisait ; plus ses mains tremblaient, plus sa voix se faisait incertaine : une véritable déclaration, une lettre d'amour enflammée adressée à sa propre mère signée “Ton Cher Grant Thondragon”.Thondragon ? Il lui fallut qu'une fraction de seconde pour comprendre que l'auteur de ces lettres fût certainement son père. Mordecai continua sa lecture auprès de sa mère de la dizaine de lettres restantes et lorsqu'il eut fini, il leva la tête mais Fera était déjà partie, un sourire aux lèvres.
Un petit mois s’écoula, un laps de temps nécessaire au jeune clerc afin de faire le deuil de sa mère et réfléchir à ce qu'il allait faire à présent. Sa décision fut sans appel : Il partira à la recherche de son père aux premières lumières du printemps.
Avec les maigres indices, la plupart n’étaient que des noms de villages et d'avant-postes de l'Alliance provenant des lettres, il déduit tout de même sa première destination : Baie-du-Butin. S'ensuivit une véritable course-poursuite, d'indice en indice Mordecai suivit les traces de son père, son obsession lui fit perdre la notion du temps, depuis combien de temps avait-il commencé cette traque ? Des mois ? Peut-être même des années ? Il n'en savait rien. En revanche il savait qu'il ne tarderait pas à atteindre son but... Un pressentiment ou un murmure divin, qu'importe cette fois-ci il en était certain,Draenor accueillera leur première rencontre.
Informations In Game
Pseudonyme et royaume : Morthon - Culte de la Rive Noire
Classe et spécialisation(s) : Prêtre Discipline et Sacré(mentinutile)
JdR / JcE / JcJ : Un peu de tout, un peu de rien. Mais un penchant pour le PvE et le JcJ sauvage
IRL
La vingtaine, pianiste pas terrible mais qui se débrouille, grand amoureux de la musique, roliste a ses heures perdues, grand baroudeur ( Parlez moi de voyage et vous me supplierez de me taire ) et buveur de bière.